LAKHDARIA : VISITE D’INSPECTION DE PLUSIEURS PROJETS PAR LE WALI

       S’exprimant au sujet de l’aménagement qui a été le point crucial de cette visite le Wali de Bouira M. Nacer Maskri a fait savoir que sur les 36 kms que comporte la longueur des projets entamés dans ce cadre, 16 kms sont achevés, le reste devant être livré à la rentrée sociale, car les taux d’avancement permettent de fixer cette date. Le wali a, par ailleurs, abordé la question d’hygiène qui se pose dans certains quartiers de cette commune, tout en appelant les citoyens à joindre leurs efforts à ceux de l’APC pour un meilleur cadre de vie dans le cadre de la concertation

     La question des résiliations n’ayant pas été posée, ce qu’il y a lieu de savoir est que les contrats des deux projets d’aménagement du quartier «Krichiche» et du centre-ville, ont été résiliés. Cette mesure administrative a visé les deux entreprises réalisatrices pour les retards intolérables constatés. L’un des projets a été attribué à une nouvelle entreprise. Comme celle-ci n’a pas encore démarré à cause du carême, le wali a menacé de lui retirer le projet si d’ici huit jours, elle n’entamerait pas les travaux.
C’est dans la cour de la même école primaire, de type B1, qu’un point sur la situation qui prévaut sur le logement public locatif et le RHP au niveau de cette commune a été présenté. A la lumière des explications fournies à ce sujet par les services concernés, il ressort que pour l’habitat rural achevés, 113 en cours et 10 non lancés. Concernant le logement social participatif (LSP), selon les données fournies dans la foulée, sur les 637 logements, 147 sont achevés, 101 en cours, et 560 non lancés. Le premier responsable a pris acte de 530 logements du type LPL achevés contre 440 en cours et 280 non lancés.

     Dans la foulée, le wali a été informé de la situation de blocage résultant par l’occupation illicite des terrains réservés pour l’exécution de ce programme. Des «formalités» ont été engagées pour leur dégagement. Le logement promotionnel aidé comporte 250 unités dont 122 sont en cours, alors que 280 ne sont pas encore lancés.

     Pour le logement promotionnel public (LPP), les choses incitent encore moins à l’optimisme, puisque les 250 unités qui forment ce programme ne sont toujours pas lancées. Au total, sur les 2 785 logements (tous programmes confondus), il faut savoir que 1 191 sont achevés, 776 sont en cours, 280 sont à l’arrêt et 538 ne sont pas encore lancés. A noter la distribution, en septembre, de 395 logements, assurent les responsables locaux. Le groupe scolaire de type B1 sera livré à la prochaine rentrée. D’un montant de 317 190 019,43 DA, (avenant compris), il reste les travaux d’aménagement (30%), d’assainissement (15%) et d’éclairage public (10%) pour un montant de 122 152 264,40 DA. Il était un peu plus de 11 heures lorsque nous arrivions dans ce quartier appelé «El KOUIR», où un nouveau type de logement supplante l’ancienne formule dite de l’auto-construction .

     Le taux d’avancement du projet dit d’amélioration urbaine portant aménagement, assainissement, AEP, éclairage public pour un montant estimé à 120 867 012, 75 DA et un délai de 12 mois, est à 81%. Le wali a exhorté les différents secteurs impliqués à travailler en commun pour mieux coordonner les efforts. Dans ce quartier au cœur de l’ancien tissu urbain, les travaux d’amélioration urbaine, pour un montant de 136 402 007 DA, se situent à un taux de 10% seulement. Le premier magistrat de la wilaya a fait valoir, au regard des retards constatés, l’intérêt que présente la complémentarité des efforts et le principal objectif qui reste la satisfaction du citoyen. un bref résumé de la «nomenclature des projets à toute la commune» affichée lors de cette tournée fait ressortir qu’un programme d’un montant de 381 186 409, 50 DA lancé en 2011, n’est qu’à 20% de son taux d’avancement. Il comporte notamment des projets d’aménagement, d’assainissement, d’AEP, d’éclairage public. Celui du quartier «Guergour» connaît un retard plus grand et l’entreprise a été destinataire d’une mise en demeure qui, si elle n’aurait pas l’effet escompté, sera suivie d’une résiliation. Mais, ce sont les deux projets de «Krechiche» qui ont retenu surtout l’attention du wali. Résiliés pour des retards intolérables, l’un d’eux a été confié à une nouvelle entreprise, tandis que l’autre fait objet d’un appel d’offre. L’ouverture des plis se fera dans une quinzaine de jours.
La visite du centre psychopédagogique qui se construit à côté du lycée Haoues a détendu le climat, même si des contraintes liées à l’accès du terrain étaient apparues, obligeant à «modifier le plan». D’un montant de 140 000 000 DA, l’établissement, qui s’étend sur 4 350 m², comporte 7 salles de cours et 6 ateliers. De là à la cité des 480 logements. Le projet d’aménagement et de revêtement de la route reliant l’école «Harrache Lounès» à ladite cité, pour un montant de 14 millions DA, connaît un taux d’avancement estimé à 80%.

Pour une somme légèrement supérieure (16 millions de dinars) et un délai de moitié plus court (4 mois), le projet de réhabilitation de la ville, dans ces deux quartiers appelés «05 juillet» et «Hamou Brahim», semble aller à un rythme que le wali a souhaité plus rapide. Nous accédons au quartier «Ouldache», au Nord-ouest de la ville, par une voie très dégradée.

     . Un groupe de citoyens, mené par le président du comité de quartier, dénonçait «les innombrables fuites sur le réseau» et demandaient une solution immédiate. Il réclamait aussi la construction d’une école, rendue nécessaire par le nombre d’élèves qui font 3 km pour aller à l’établissement qu’ils fréquentent. Ce quartier de 300 habitants souffre également du problème d’assainissement. Pour les fuites d’eau, le wali a instruit qu’une commission passe dès dimanche prochain pour le règlement de ce problème qui prive la population d’eau, alors que le réseau de distribution existe déjà. Il nous faut passer rapidement sur ce point situé dans la nouvelle zone d’habitation, car ne figurant pas dans le programme. Le terrain sujet à des glissements a fait l’objet d’une opération de confortement, qui va bientôt toucher à son terme. Seule une petite portion de 300 mètres demeure inachevée.

       Le volet gabionnage a échu à l’hydraulique après la résiliation du marché avec l’entreprise privée, tandis que le volet drainage a été confié à la DUC. Il y a également cet autre point hors du programme que le wali n’a pu éviter : la construction d’un laboratoire fabriquant une centaine de produits pharmaceutiques en cours de réalisation. La bâtisse en charpente métallique comporte trois étages. Une quarantaine d’ouvriers indiens travaillent d’arrache-pied. On apprenait que le labo emploiera 80 personnes.

     Des stations de traitement de l’eau qu’il s’agirait d’amener au dernier degré de purification ainsi que du traitement de l’air sont déjà installées, alors qu’une activité de ruche se signalait à l’intérieur de chaque étage. Au quartier «Kririche», où plusieurs projets sont en cours de réalisation dont l’aménagement dudit quartier en plus de la rue «Magraoui Ali» pour un montant de 165 millions de dinars, lequel est à un taux de 60%. Il y a l’aménagement du lot N° 2 pour 37 197 810 DA pour un délai de 12 mois. Il y a encore l’aménagement de la route du quartier «Kadar» qui relie la grande mosquée à la voie ferrée. Le projet d’un montant de 133 025 665,50 DA pour un délai de 10 mois, connaît un grand retard : démarré le 11 septembre 2015, il n’est qu’à un taux de 45%.

       Enfin, le dernier point : l’aménagement urbain de la cité CAPER1. Pour un montant de 7 637 760 DA et un délai de deux mois, le projet est à 100% achevé.